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PAYSAGES (II)
jeudi 5 février 2009, par
Pour cette deuxième série de Paysages, Albert Fleury nous fait à nouveau voyager dans un décor naturel, mystérieux et enchanteur qu’il affectionne : les Ardennes. Cette ancienne forêt, autrefois peuplée de bûcherons, de charbonniers, de sorcières et de brigands, semble porteuse d’un feu créateur. Elle hante la plupart des romans d’André Dhôtel, écrivain qui a si bien dépeint ces atmosphères magiques.
On y trouve aussi des traces de Verlaine et de Rimbaud, qui embarqua pour son dernier voyage dans cette gare, aujourd’hui déserte, quasi fantomatique sur la première photo.
A l’instar du poète, ces ambiances ardennaises, saisies par l’oeil d’Albert Fleury, nous invitent au voyage, nous donnent envie d’emprunter routes et chemins pour aller toucher du doigt les nuages qui ornent l’horizon.
Il y a peut-être des lieux où l’on se trouve soudain comme dans le ciel.
A.DHOTEL
Ces "no man’s landscapes" pourraient être les compléments des portraits d’Ardennais photographiés par Daniel Michiels dans cette même rubrique en novembre 2006.
Découvrez ou redécouvrez la première série de Paysages photographiée par Albert Fleury.
Visiter le site d’Albert : http://www.fleury.be/
Messages
8 février 2009, 11:54, par Mimi Vaurien
J’aime beaucoup ces photos, en particulier la seconde, celle du chemin qui s’enfonce dans le sous-bois. Invitation à la promenade, à la rêverie sous les branches.
Nous avons en Bourgogne des paysages semblables, encore que le ciel soit plus dégagé. Mais peut-être ce sombre et ce tourmenté sont ils volontaires…
Voir en ligne : http://chroniquevirgule.canalblog.com
8 février 2009, 18:01, par A.Fleury
Merci pour vos commentaires.
Pour le ciel , il est légèrement sousexposé, ce qui le renforce un peu pour qu’il devienne peut-être "le personnage principal" de l’image ?
8 février 2009, 18:59, par La fée
Personnellement, tout comme Mimi Vaurien, j’ai vraiment craqué sur la deuxième.
Pourquoi ? Parce qu’elle rejoint certes une volonté présente dans toutes vos photos (y compris dans les reflets des "sentinelles") d’infinité, mais que la voûte verdoyante est également présente, un peu angoissante : "Les roses étaient toutes rouges. Et les lierres étaient tout noirs. Chère, pour peu que tu ne bouges renaissent tous mes désespoirs" (Verlaine). Mal intérieur transposé dans une liberté extérieure ou infini encerclé dans le fini, en quelque sorte...
Très belles photos et jolies pépites dans tous les cas...
La fée.